L'adoption de Linux n'est pas un frein pour les utilisateurs novices |
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13-04-2005 |
 Une étude britannique contredit l'idée reçue selon
laquelle Linux serait réservé aux utilisateurs expérimentés. Elle
révèle que les débutants seraient même plus enclins à migrer vers l'OS
libre que les habitués de Windows.
Une récente étude de la société d'études britannique Quocirca
répertorie les considérations, négatives et positives, des
professionnels de l'informatique au sujet du passage à l'OS libre.
Intitulée "Migrer vers Linux sur les PC de bureau", elle tire comme
principale conclusion qu'il est plus facile de convaincre les usagers
peu expérimentés de migrer vers l'OS libre que des utilisateurs avancés.
«Un des mythes entourant Linux est qu'il faut être un utilisateur
expérimenté pour l'exploiter (...). La réalité est toute autre. Les
utilisateurs avancés de Windows sont ainsi le groupe le plus difficile
à convaincre de migrer vers Linux. Ils utilisent des fonctions avancées
d'un large éventail d'applications Windows. Remplacer cette richesse
par des alternatives libres (...) est considéré comme extrêmement
difficile», peut-on y lire. Freins et motivations pour l'adoption d'un OS
Quocirca conclut plus généralement que «s'agissant des postes de
bureau, Linux et ses applications ont encore du chemin à faire avant
d'être considérés comme une alternative de taille à Windows dans la
plupart des organisations». L'étude liste les cinq premières «motivations» pour passer à un OS GNU/Linux: - les vulnérabilités de sécurité de Windows; - par corollaire, le coût élevé pour maintenir la sécurité des environnements Windows; - la perception que Windows gaspille des ressources systèmes; - des frustrations quant à la stabilité du système; - la confusion et le mécontentement face aux coûts et à la complexité des licences. À l'inverse, les cinq principaux «freins» à une migration des PC de bureau vers Linux sont: - la disponibilité et la compatibilité des logiciels; - les risques de rejet des utilisateurs et leur résistance à changer de système; - le coût et l'enjeu pour l'entreprise autour de la formation des utilisateurs; - le coût et le challenge autour de l'adaptation (ou "portage") des applications Windows;
- la dépendance vis-à-vis d'Active Directory (la plate-forme de gestion
réseau de Microsoft permettant de recenser les informations réseaux,
des applications partagées aux imprimantes connectées, et d'en filtrer
l'accès selon les utilisateurs). L'étude de Quocirca a été
réalisée à partir d'un questionnaire en ligne diffusé en février. Elle
a obtenu 8.128 réponses de professionnels de l'informatique issus
principalement (40%) d'entreprises de moins de 50 employés, basées au
Royaume-Uni (43%), aux États-Unis (29%) et dans d'autres pays d'Europe
(17%). Quelque 1.700 commentaires libres ont été joints aux réponses. (source: www.zdnet.fr) |